Quel amoureux êtes-vous ?
Le désirant (Platon) 348 / 347 av. J.-C
Comme Platon, vous considérez que l’amour est façonné par le désir, qui, dans la mythologie grecque, porte le doux nom d’“eros”. Mais vous n’en restez pas au désir du corps, vous savez apprécier les autres qualités de vos amants : leur esprit, leur intelligence et même… leur âme ! Vous voyez donc l’amour comme une progression graduelle du corps vers les idées partagées. Cependant, le désir (eros) est issu du manque. Prenez garde à ne pas tomber dans l’addiction aux rencontres d’un soir. Pour Platon, le vrai grand amour sait s’émanciper de la chair, pour convoler vers le monde des idées.
Le bienheureux (Spinoza) 1632- 1677
Vous êtes comme Spinoza. Pour vous, l’amour sera joyeux ou ne sera pas ! Vous aimez l’état amoureux car vous sentez qu’il vous donne envie de célébrer l’existence, vous procurant des papillons dans le ventre et un sentiment d’allégresse permanent. Vous envisagez donc l’amour comme une manière de progresser ensemble avec votre partenaire, vers un bonheur toujours plus complet. L’amour est pour vous une manière d’augmenter votre puissance d’être. Le risque ? Être un peu trop optimiste et subir de plein fouet les désagréments de l’amour : la jalousie, notamment.
Le désabusé (Schopenhauer) 1788- 1860
On ne vous la fait pas à vous : comme Schopenhauer, vous y voyez clair derrière ce que l’on appelle “l’amour”. Pour vous, les histoires à l’eau de rose ne font que cacher une réalité très prosaïque : la nécessité de se reproduire. “Aimer” est donc une grande illusion collective, qui ne vise qu’à maintenir l’espèce humaine. Au moins, vous ne vous laissez pas berner. Mais votre cynisme vous fait peut-être passer à côté de quelque chose de beau. Et puis, y a-t-il tant de mal que cela à se raconter des histoires ?
La libérée (Beauvoir) 1908- 1986
L’amour, c’est bien, mais il y en a assez des princesses qui attendent la délivrance du prince charmant ! Il faut se libérer de cette vision mythifiée des relations amoureuses, qui finissent toujours par réduire la femme à un être fragile et passif, et l’homme à un conquérant vaillant. Comme Simone de Beauvoir, vous aspirez à l’amour, mais à l’amour réaliste : pas celui des livres et des comédies romantiques. Comment s’y prendre ? En inventant de nouvelles histoires, qui présentent les humains tels qu’ils sont. Néanmoins, la tâche n’est pas si facile : les mythes ont été inventés pour traverser les siècles, ils ont la peau dure.
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